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Le président du Brésil, Luiz Inácio Lula da Silva, a présidé les 6 et 7 juillet à Rio de Janeiro le sommet des pays membres de l’organisation économique BRICS+ (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud et, depuis l’année 2025, l’Indonésie, l’Éthiopie, l’Iran, l’Égypte et los Emirats Arabes Unis). Représentant la moitié de la population mondiale et 40 % du PIB mondial, ce forum international a un objectif clair : consolider les structures autant que l’image d’un système qui prétend créer une alternative au G7 — le groupe qui réunit les principales économies du monde — et à l’architecture internationale héritée de l’ordre issu de la Seconde Guerre Mondiale.[…]
Si les arguments en faveur d’une réforme de la représentation des pays au Conseil de sécurité de l’ONU sont compréhensibles – le Brésil et l’Afrique du Sud revendiquant un siège permanent au sein d’une institution qui reflète encore la carte de l’alliance de 1945 (États-Unis, Russie, Chine, France et Royaume-Uni) –, le leadership de Lula, qui remet ouvertement en cause l’ordre international actuel, est également remis en question, tant en interne qu’en externe. Outre les pays membres, le sommet a réuni des pays partenaires comme le Nigéria, le Vietnam et Cuba, ainsi que des invités stratégiques comme la Turquie, le Mexique et l’Angola.
Retrouvez l’analyse de Pascal DROUHAUD, Président de LATFRAN, dans le quotidien El Diario De Hoy (13 juillet 2025). (en espagnol)
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